COUPURE D'EAU : Dans le cadre de travaux d’entretien et de mise aux normes du réseau public de distribution d’eau potable, Le Havre Seine Métropole intervient sur le secteur de la rue Aristide Briand du Havre début décembre. Plusieurs rues subiront une coupure d'eau le mercredi 10 décembre de 8h à 20h. Cliquez pour retrouver le noms des rues impactées.
TRAVAUX : Du 8 au 12 décembre 2025, Le Havre Seine Métropole intervient au Havre dans le cadre de travaux d’entretien et de mise aux normes du réseau public de distribution d’eau potable. Pendant cette période, la rue Aristide Briand du Havre fonctionnera en alternat avec feux, et les rues Charlemagne et François Mazeline seront en sens unique.
ACCUEIL : L’Hôtel de la Communauté urbaine, situé 19 rue Georges Braque au Havre, fermera ses portes à 17h (au lieu de 18h) du 24 décembre 2025 au 2 janvier 2026.
"Un hôpital en pleine santé, tourné vers l'avenir."
Thierry Biais, directeur général du Groupe Hospitalier du Havre (GHH) depuis avril 2025, met en avant un hôpital en pleine évolution, où l'innovation et la qualité des soins vont de pair avec l'ancrage territorial.
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Quel a été votre parcours jusqu’à la direction du GHH ?
J’exerce depuis vingt-cinq ans dans la direction d’hôpitaux : d’abord au CHU de Nantes, puis, ces six dernières années, à la tête de l’hôpital psychiatrique de Bordeaux. Je ne connaissais pas Le Havre avant ma prise de fonction, mais j’y ai trouvé un territoire très accueillant et solidaire. Les collectivités locales sont fortement mobilisées autour de leur hôpital, et cela crée une belle énergie collective.
Que représente le GHH aujourd’hui ?
C’est un établissement d’excellence, fort de 5 000 agents répartis sur trois principaux sites que sont les hôpitaux Jacques Monod, Gustave Flaubert et Pierre Janet, soit plus de 1 500 lits et places. Nous proposons une offre de soins complète, de la gériatrie à la psychiatrie, en passant par les soins de suite et la réadaptation. Le GHH est aussi le premier centre du territoire en médecine, chirurgie, obstétrique. Il couvre un bassin de population de 450 000 habitants. En 2024, nous avons enregistré 92 000 passages aux urgences, 430 000 consultations externes et 83 000 séjours d’hospitalisation, avec une activité en hausse de 4 à 5 % en moyenne ces dernières années.
Comment se porte l’hôpital ?
Le GHH va bien ! Sa vitalité se mesure à travers une croissance du nombre de médecins (+ 20 % en cinq ans) et l’essor de l’universitarisation. Celle-ci favorise la formation d’internes et l’accueil de professionnels issus de la faculté de médecine. Une dizaine de services sont désormais universitarisés. L’offre de soins s’enrichit constamment : création d’un nouveau service de cancérologie, développement de l’hospitalisation à domicile (HAD) et d’un service de géronto-psychiatrie. Autant de signes d’un établissement dynamique et attractif.
Comment le GHH s’adapte-t-il aux besoins futurs ?
Nous avons lancé un plan d’investissement de 150 millions d’euros sur cinq ans. L’hôpital Jacques Monod, inauguré en 1987, entre dans une nouvelle phase :
construction d’un bâtiment de 200 lits et places pour la rééducation
rénovation des urgences
modernisation des unités d’hospitalisation et du bloc opératoire
création d’une nouvelle pharmacie et rénovation du laboratoire de biologie
L’arrivée du tramway, en 2027, améliorera l’accessibilité du site. À l’hôpital Pierre Janet, les quatre pavillons seront entièrement rénovés, tandis que la Maison de l’adolescent et la Maison des femmes disposeront de nouveaux locaux.
Et sur le plan territorial ?
Le GHH s’inscrit pleinement dans une logique de coopération. Nous travaillons en synergie avec le CHU de Rouen, le centre de lutte contre le cancer Henri Becquerel, les hôpitaux de Lillebonne, de Pont-Audemer et de Fécamp, pour fluidifier les parcours de soins et renforcer l’égalité d’accès à la santé. C’est dans cette approche collective et solidaire que se construit l’hôpital du futur.
Découvrez toutes les activités et les engagements du GHH sur son site internet.