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Mohamed Kotbi, régisseur général sur la Fête du Cirque © Phlippe Bréard

Mohamed Kotbi

Régisseur général sur la Fête du Cirque

« J’aime beaucoup devoir gérer l’urgence. »

Régisseur général sur la Fête du Cirque, Mohamed Kotbi explique en quoi consiste son métier et comment il travaille sur un événement aussi particulier du territoire Le Havre Seine Métropole.

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Ça consiste en quoi d’être régisseur général ?

Ça consiste à organiser l’événement de la Fête du Cirque sur le terrain. Le directeur technique réalise un travail de planification en amont ou bien de projection des arrivées du matériel, par exemple. Et moi, je gère toute la partie de l’organisation en amont et pendant le festival. Globalement, mon travail consiste à ce qu'il n'y ait pas de problème lors de l’événement. Le plus gros de mon travail, c’est l’organisation des intermittents, des régisseurs et des services techniques qui pourraient intervenir. Il arrive toujours des choses qui ne sont pas prévus au planning. Par exemple, sur la Fête du Cirque le plus gros problème va être la météo car c’est un événement en extérieur. S’il commence à pleuvoir ça peut faire sauter l’électricité. Mon rôle, c’est de trouver une solution. Et ça, j’aime beaucoup, devoir gérer l’urgence.

Quelles sont les spécificités d’un événement comme la Fête du Cirque ?

La spécificité de la Fête du Cirque est d'arriver dans un endroit où il n’y a rien, on installe tout et on retire l’ensemble comme si l'événement n’avait jamais eu lieu. On est dans le respect de l’environnement dans lequel l’événement va se dérouler. On respecte les arbres dans lesquels on accroche des câbles, on fait attention à la pelouse. L’objectif est de rendre l’endroit comme il était initialement. J’aime beaucoup le caractère éphémère de la Fête du Cirque pour ça. Je suis régisseur général pour la 4e fois pourtant il nous arrive toujours quelques petites surprises même si on arrive toujours à anticiper les problèmes du site.

Combien de personnes travaillent sur un événement comme la Fête du Cirque ?

Au plus fort de l’événement, on est 16 voire 18 intermittents qui s’affairent sur le site, notamment lorsqu’il faut démonter les deux chapiteaux. Il y a principalement des personnes qui gèrent le plateau, la lumière et le son. Certains ont beaucoup d’expériences et sont donc assez polyvalents. Il y a des spécificités techniques pour certains spectacles où il faut vraiment des experts du son par exemple mais la plupart des techniciens ont plusieurs cordes à leur arc. C’est le métier qui rend curieux via les différentes expériences de terrain, ça permet de monter en compétences et de toucher un peu à tout.