Mairie de Gonfreville-l'Orcher Jacques Refuveille

Gonfreville-l'Orcher

Information : Superficie : 25,81 km²

Information : Population : 9115 habitants

Maire : Alban BRUNEAU

Adresse : Place Jean Jaurès - BP 95
76700 Gonfreville-l'Orcher

Horaires : Du lundi au vendredi : de 08h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30

Une ville façonnée par la guerre et l’industrie

Gonfreville-l’Orcher est une ville industrielle qui s’est développée au 19e siècle autour de trois quartiers : Gournay-en-Caux, Mayville et le plateau. Elle a accueilli de nombreuses usines telles que la fonderie Bassot et a vu s’implanter les usines Schneider (aujourd’hui Safran) à Mayville. Mais ce n’est qu'après la Seconde Guerre mondiale que Gonfreville-l'Orcher a pris véritablement son essor avec l'installation du camp américain Philip Morris, transformé en cités provisoires destinées à accueillir les familles sinistrées de la région havraise. Ces cités ont contribué à forger l’identité actuelle des Gonfrevillais. Aujourd’hui, la Zone Industrielle Portuaire est l’une des plus importantes d’Europe.

 

 

Le poste de surveillance de l’estuaire de la Seine

Depuis près de mille ans, le château d’Orcher surveille l’estuaire. Les siècles n’ont pas entamé sa vigilance avec son imposant donjon, carré et crénelé, surplombant la zone industrielle La forteresse a été transformée au 18e siècle en élégante habitation, aux boiseries particulièrement raffinées. Son parc accueille, chaque année en octobre, l’événement « Plantes en Fête », le rendez-vous incontournable des amateurs de jardin en Normandie.

 

 

Un devoir de mémoire

Durant la Première Guerre mondiale, l’armée belge installe sur le territoire gonfrevillais une usine de remplissage d’obus. Le 11 décembre 1915, une violente explosion fait plus d’une centaine de morts parmi les soldats et de nombreux blessés au sein de la population avoisinante. Deux anciens baraquements militaires ont été restaurés en mémoire des camps américains et des cités provisoires. Ils permettent aujourd’hui au public de découvrir les difficultés mais aussi la solidarité de la vie après-guerre.